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LADIES KILL?

CAN

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Parisienne d'une vingtaine d'années, Esther est l'épitome de la beauté. Née d'une mère coréenne et d'un père qui quant à lui a prit a ses jambes à son cou le jour où sa fille à vu le jour, elle était en somme le résultat d'un métissage parfait. Adorée et vénérée de tous et toutes, Lacombe avait été une enfant heureuse et épanouie en dépit de l'absence de son paternel; elle était intelligente, débrouillarde -sans doute plus que les gamins de son âge-.. En bref, elle était la progéniture rêvée. Et tandis que sa mère sombrait un peu plus chaque jour dans la dépression, Esther continuait de s'éduquer, de s'instruire, de s'élever seule. Malheureusement elle ne devait pas s'occuper que d'elle.. Tel un navire à la dérive, elle oeuvrait jours et nuits pour ne pas que sa génitrice ne sombre. Cela dura des années.. Des années de sacrifices où elle n'avait pas pu profiter : avoir des amis, une intimité, du temps rien qu'à elle. Oui, Esther ne vivait pas pour elle mais pour son égoïste de mère et elle avait mit bien du temps avant de l'intérioriser.. A ses dix sept ans, elle avait prit la décision de partir, peu importe si ça causait la perte de la femme qui l'avait mise au monde. Une décision prise sur un coup de tête qu'elle avait bien vite regrettée. Il faut dire qu'à force de vivre en dehors de la réalité, tout nous effraie. Elle était terrifiée. Elle ne parvenait à donner sa confiance à personne, elle se montrait agressive à la première occasion.. Le contact humain n'était définitivement pas son rayon. Mais alors, comment était-elle censée vivre si elle n'était acceptée de personne et qu'elle-même n'arrivait à accepter personne?

SHE IS A FLOWER. BUT SHE ISN'T SOFT. WHEN HER PETALS FALL, THEY HIT LIKE BULLETS.

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Puis, un soir alors qu'elle s'observait dans le miroir miteux de sa petite chambre d'hôtel la réponse lui apparue comme une évidence : son physique allait l'aider.  Cette idée continua de germer dans son esprit des jours durant, puis elle se lança finalement. Vendre ses faveurs à des hommes lui rapporterait gros, elle le savait. Malgré son jeune âge, elle n'avait pas eu de mal à se faire une place dans le sombre milieu de la prostitution.. Même si elle avait dû y troquer son innocence et sa virginité, au moins ses poches se remplissaient rapidement. Elle était enfin autonome, enfin libre. Fini d'être cloîtré dans une chambre aux murs moisis.

SHE CUTS DEEPLY INTO MEN'S HEART

Les affaires marchaient bien, elle s'était faite à cette vie peu conventionnelle,  se contentait d'enfiler le masque, la personnalité qui convenait à ses clients. Ce fut pourtant lors d'une nuit d'hiver que tout bascula pour Esther : l'homme à qui elle avait offert ses services l'avait obligée à continuer alors qu'elle ne voulait plus. Ne parvenant à essuyer ce refus, l'hideux personnage s'était jeté sur elle, l'avait frappée encore et encore et lorsqu'elle fut assommée, il abusa d'elle.. Il abusa d'elle jusqu'à faire pousser en son sein le Mal. Enceinte à dix sept ans, quel drame.. Quelques mois plus tard, elle avait accouchée de ce gosse souillé, et, ne parvenant pas à se faire à l'idée qu'elle venait d'enfanter, elle le tua aussitôt. Traumatisme sur traumatisme, Esther ne trouva de meilleur refuge que la drogue. A son tour elle déclinait aussi, héritage tragique que lui avait conférée sa mère : elle était si facile à briser. Pourtant il fallait du cran pour tuer son propre enfant n'est-ce pas? Il en fallait d'autant plus pour retourner sur le terrain et recommencer à vendre son corps. Cependant cette fois-ci elle s'était promis de ne plus se laisser faire. Les Hommes la dégoûtait, elle, tout ce qui l'intéressait, c'était leur fric. Alors elle commença à tous les tuer. Chaque gros porc qui lui faisait appel se voyait châtier. Quelle ironie.. Ils venaient pour un moment de plaisir, et ils ne repartaient au final jamais. Dans les bras d'Esther ils ne trouvaient ni jouissance ni bonheur, rien que la mort.

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23 ANS . PARIS

'I CAN'T HANDLE ANY OF THIS'

ESTHER

SOLVEIG

LACOMBE

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