MINSU ÉTAIT CE QU'ILS AVAIENT EN COMMUN.
NI PLUS NI MOINS.
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CES MONSTRES SANS SCRUPULES
Elle est jeune
Il est plus vieux
Elle cherche la fortune et le luxe
Il est ambitieux
Elle l'aime pour son pouvoir
Il l'aime car elle le cache.
Quand Elena Borogova a rencontré son époux, elle n'avait que dix-huit ans et lui en avait vingt de plus. Elle était d'une nature douce et fantasque, elle aimait l'art et les belles choses par dessus tout, et c'est ainsi qu'elle croisa plus ou moins fortuitement a route de Friederich Borogova. Il était charmant, cultivé mais surtout il était riche. Elle qui rêvait de gloire, pouvait-elle demander mieux?
Seulement, plus les années passaient plus leur passion s'aiguisait. Elle n'avait plus d'yeux que pour son argent, lui ne se servait d'elle que pour cacher les apparences. Elle aimait les perles et les diamants, il aimait les hommes, la violence et le sang.
Profiter de sa vulnérabilité, voilà ce qu'ils ont fait à la première occasion venue.
Pour Minsu, les Borogova étaient ses sauveurs bien avant de devenir ses tortionnaires. Il était loin de penser que derrière l'apparence soignée de ses hôtes se cachait des êtres si laids.
Elena s'en servait comme un pantin. Obéir au doigt et à l'oeil, voilà ce qu'elle attendait de lui. Elle avait ce besoin de le contrôler, qu'il soit à sa disposition, prêt à assouvir le moindre de ses désirs dans les plus brefs délais. Pour Friederich Minsu était une sorte de défouloir, une simple chose que l'on manipule et maltraite indécemment.
La nature humaine est laide, les Borogova l'enlaidissaient davantage. C'était un peu comme si, il n'y avait pour eux aucune loi. Libres, complètement fous et délurés.
Ils vivent dans l'instant présent sans se projeter, persuadés que jamais ils ne seront découvert pour ce crime si longuement perpétré, pour ces cinq longues années d'exploitation et de terreur.
Et si seulement ils avaient pu s'en tenir à l'exploitation.. Mais leurs crimes allaient au-delà encore de ce seuil, épuisant leur proie jusqu'à la rendre plus ou moins inapte à continuer de se battre après tout ce temps : abus physique et moral, Asahina, dernier du nom hurlait à la mort : 'allez-vous-en'.
Les Borogova sont redoutables mais surtout ils sont tout sauf humains. Ce sont des assassins du corps et de l'âme. Des assassins parfaits. Mais pourquoi? Car ils pensent avoir un QI assez élevé pour penser le crime dans ses plus petits détails. Le crime parfait. A noté qu'ils savent parfaitement maîtriser leurs émotions et conservent leur sang-froid peu importe les circonstances. Ni culpabilité ni remords. Sans même être inquiétés de se faire arrêter pour un soupçon.
may god protect him from them
- obey or you're a dead man.
- you won't. you like hurting me too much to kill me.
....
EVERYTHING IS GREY
THEIR PILLS
THEIR SMOKE
THEIR DREAMS.
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[AUTODIAG. SUBCONSCIOUS]
"Je vais bien. A part le fait de ne pas dormir, la nervosité, la peur constante et écrasante que quelque chose de terrible va m'arriver.
C'est ce qu'on appelle l'hyper vigilance. Le sentiment persistant d'être sous la menace.
Ce n'est pas seulement un sentiment. C'est comme si c'était une crise de panique. Je ne peux même plus respirer.
Comme si vous vous noyiez?
Oui.
Donc, si vous êtes en train de vous noyer, vous essayez de garder la bouche fermée jusqu'au tout dernier moment. Lorsque vous choisissez de ne pas ouvrir la bouche, l'eau ne rentre pas et pourtant.. Vous le faites quand même. C'est un réflexe.
Cependant, si vous attendez jusqu'à ce que ce réflexe intervienne, vous avez plus de temps, n'est-ce pas?
Pas beaucoup de temps. Mais plus de temps pour se frayer un chemin jusqu'à la surface.Plus de temps pour être secouru. Plus de temps pour être dans une douleur agonisante. Après tout, si il s'agit de survie, cela ne vaut-il pas la peine? "