she's the red dragon
Née sur le sol anglais en un jour de mars 1998 pluvieux, de l'union de Enae Kaelig Shears et Michael Stephen Shears, c'est en enfant roi que vient au monde la jeune Ysandre. Enfant unique, elle fut autrefois l'objet de toutes les attentions jusqu'à ce que ses parents divorcent quelques années plus tard après sa naissance. De cette séparation elle ne gardera aucun stigmate et vivra alors jusqu'à ses cinq ans seule avec sa mère.. Toutefois, comme il est d'usage avec les drames familiaux, sa grand-mère finira par l'emmener avec elle, jugeant que Enae n'était en rien apte à gérer sa progéniture ; elle, cette femme volage qui était au centre de la rupture parentale.
morbid
Si durant quelques mois la cohabitation se passe relativement bien, Ysandre connaîtra les premières sévices psychologique entérinées par sa grand-mère. Complètement démente et usée par les prémices de la schizophrénie, la vieille gâteuse fut internée en établissement spécialisé et laissa ainsi sa petite fille retourner aux mains de sa génitrice.
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Réintégrée dans cet environnement qui l'avait vu grandir mais qui habitait désormais d'autres occupants, Ysandre se heurta à nouveau à des abus de la part du nouveau conjoint de sa mère ainsi que de ses enfants. La descendante des Shears n'était qu'une trouble-fête, une empêcheuse de tourner en rond pour ces nouveaux envahisseurs.. Alors, comme si cela ne suffisait pas, comme pour davantage les achever, elle brisa la nuque de l'animal de compagnie de sa demie-soeur pour riposter face aux nombreuses victimisations qui l'accablaient.
voyeurism
Jugée fragile mais par dessus tout blâmable pour cet acte, Ysandre sera envoyée pendant plus d'un an en maison de correction où elle expérimentera d'autres formes de violence qui dès son acquittement se formaliseront progressivement en sa psyché d'une bien vil manière.
C'est à l'âge de dix huit ans qu'elle sera à nouveau arrêtée pour effraction dans une résidence privée ; envieuse d'une liberté qu'elle n'avait jamais réellement possédé jusqu'alors. Clément, le tribunal l'a condamna à d'interminables mois de travail d'intérêt général pour la sauvegarder d'une peine de prison.. Ces peines qui organisèrent en son sein le désarroi et laissèrent s'imprégner les premiers manques à combler.
Par fortune, après cette suite d'événements pour le moins désastreux, lui vint en tête une envie : le développement de films, voilà enfin quelque chose qui avait fini par gagner son intérêt. C'est ainsi qu'après avoir purgé sa peine, la jeune femme alors âgée de vingt ans obtint son premier emploi en tant que commis dans un laboratoire de traitement de film.