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Et si la faute ne reposait pas simplement sur un dysfonctionnement de l'appareil? Et si la faute était aussi humaine? Une erreur qui eut raison de la vie de plusieurs Hommes. Quel gâchis n'est-ce pas? Autant d'existences ruinées qui n'auront jamais réellement su la vérité. Des esprits marqués au fer rouge par la terreur et l'incertitude, tachetés par l'horreur des derniers instants : l'ignoble morsure de la mort. 

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LAST FLIGHT

L'appareil transportant Marlowe et ses collègues n'était ni plus ni moins qu'un vieux tas de ferraille, ce genre d'engin dans lequel usuellement personne ne placerait sa confiance.  Ceci dit, cela n'avait pas empêché toute la clique d'y embarquer. Après tout, les pilotes savaient ce qu'ils faisaient n'est-ce pas? Jamais ils n'auraient prit le risque de faire monter sciemment des personnes dans un avion obsolète hm? Et pourtant, ce certain 13 octobre 1972 fut l'épicentre-même de la mort. Bien qu'expérimentés, les deux pilotes à bord se rendirent compte d'un premier problème aux alentours tour de 14h30. Un premier avertissement dont aucun ne tint rigueur.. La zone qu'ils traversait était turbulente, les températures extrêmement basses; pour eux il ne s'agissait là que d'un problème exogène, un soucis auquel ils ne pouvaient rien faire et auquel ils ne feraient donc rien. Sur les coups de 17h,  c'est là que leur traversée au dessus de la Cordière des Andes tourne au véritable cauchemar. Sortant d'un massif nuage, les deux pilotes constatent avec effroi qu'ils sont trop bas. Commençant sincèrement à être désemparés face à cette situation qui comme un étau, se resserrait fatalement sur eux, ils ne furent en mesure de prendre les bonnes décisions au bon moment. Reprendre de l'altitude était risqué, et en perdre davantage pourrait être fatal. Les montagnes, spectatrices et affamées dévoilaient leur dents tranchantes devant leurs visages livides. Faites qu'un miracle se produise, priait avec ferveur le copilote. Mais le miracle en ces lieux était aussi rare qu'une fleur en haute altitude. Les passagers commençaient à s'agiter, et Marlowe quant à lui ne se faisait déjà plus beaucoup d'illusions. Ce n'était qu'une question de temps avant que le pire ne soit fait. Qu'une question de temps avant qu'ils ne soient tous perdus. Il restait calme, tentait de rationaliser, mais à quoi bon? Entre une machine dont le système ne répondait presque plus et deux pilotes complètement médusés, le destin de toutes ces vies humaines semblait déjà scellé. 

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Marlowe le pressentait.. La fin était proche. L’impact fut bel et bien inévitable, déchirant l’avion en deux. Dans un premier temps, l’arrière se désintègre, envoyant les passagers s'y situant vers une mort certaine. Puis,  ce fut au tour de l'aile gauche d'être amputée, réduisant considérablement les chances de survies pour quiconque était encore dans l'appareil. Par miracle, Jäger ainsi que ses collègues échappèrent à ce triste sort puisque l'avant du fuselage où ils se trouvaient glissa le long d'un glacier pendant de longs, très longs mètres avant de s'immobiliser. Court répit avant de n'avoir à découvrir le vrai visage de l'ennemi... 

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