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Les animaux ont l'instinct grégaire. Pour survivre ils s'attroupent, chassent, reproduisent, tuent et défendent. Mais ont-ils pour autant des émotions? Ressentent-ils de la tristesse lors d'une perte ou même de l'amour pour leur partenaire? Après tout ce ne sont que des bêtes; et dieu sait que les bêtes ne peuvent êtres douées d'amour. L'amour cru que partagent et consomment les hommes, l'amour égoïste, l'amour pour donner un sens à la vie. En définitive, ce n'est pas l'amour, ni même la passion qui les fait vivre : ce sont leurs pulsions. Leur détermination à vivre, leur envie de perpétrer. Les bêtes sont obligées de s'unir, de coopérer, de s'unir pour continuer. Mais, ce n'est pas de l'amour. 

OBSESSION

IT'S NOT EVEN 

LOVE. IT'S

A DEVOURING, CRIMINAL

OBSESSION.

BEYOND EVERYTHING.

Sans cette rencontre fortuite, sans cette malédiction, sa collision avec l'absolu n'aurai su avoir eu lieu. Sans cette détermination, sans cette indifférence voisine à la sienne, sans ces provocations, sans toutes ces merveilleuses tentations, jamais il n'aurait comprit. Jamais il n'aurait comprit que son existence était faite pour la sienne. Ensembles faites dans le seul et unique but de co-exister, conquérir, détruire, baiser. Ces deux âmes qui, modelées par les bassesses de l'autre, donnaient naissance au plus majestueux de tous les chaos. 

Ces deux si sombres spectres qui niaient leur naturelle attraction pour mieux se bousiller, affrontant les lois inviolables de leur liens avant de réaliser qu'il était vain de chercher à se défiler. La fuite était inutile, assassine : partir loin de l'autre, c'était crever. Crever de l'absence de douleur, crever du vide autrefois empli de tous ces petits détails si perturbants. Périr sans cette chaleur, périr sans cette terrible morsure du froid. 

Marlowe n'aimait pas. Il haïssait, admirait, jalousait. Ce n'était pas là de l'amour, c'était là la pire de toutes les maladies. 

Si Marlowe Sen Hitch Jäger eut autrefois été doté de sentiments, ces derniers succombèrent tous avec lui : nécrosés, pourris, passés. Il était devenu de ces êtres primaires qui tuent pour se nourrir, sont régis par leur instinct. Il était incapable de se contenter de contempler, de chérir, de protéger. Incapable de s'attacher à ce qui dans son environnement se dessinait comme fugacité et inutilité. A vrai dire il était même persuadé que son indifférence envers le monde était l'idéal vers lequel l'Humanité elle-même devait se tourner. A quoi bon s'enticher, à quoi bon perdre son temps à donner, aimer lorsque l'on pouvait conquérir, détruire, baiser? Et pourtant, même s'il luttait contre ces concepts abstraits qu'il haïssait pleinement, ce que les Hommes appelaient amour acheva de l'empoisonner, de le pervertir, de l'écarter de son idéal. Cet idéal qu'il avait cultivé pendant de longues années avait muté et pris bien des aspects. Par chance, ce qu'il ressentait, aussi laid cela pouvait-il paraître aux yeux des mortels, l'avait complètement transfiguré. 

Non pas qu'il avait besoin de quelqu'un pour exister, loin de là. Il n'avait juste jamais compris jusqu'alors qu'il avait besoin d'être complété pour atteindre son lui le plus parfait. 

'JE T'AI TELLEMENT REGARDÉ SANS RIEN DIRE, J'AURAIS PU COMPTER TOUS TES ATOMES. JE VOUDRAIS M'EN ALLER MAIS J'AI RIEN À FUIR, JE T'AI DANS LA PEAU COMME UN HÉMATOME'

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Riley était son némesis, sa muse, la complétion de son idéal. Il ne l'aimait pas il était obsédé. Non. Là encore ce n'est que mensonge. C'était au-delà même de cette notion révolue d'obsession. 

MY ART HAS FOUND ITS PERFECT FORM

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